par L'une des plus grande voix du Memphis soul fait escale à Paris. Elle a collaboré avec Isaac Hayes, et côtoyé Al Green, Syl Johnson et d'Ann Peebles. Elle ne se trouve bien seulement en studio ou sur scène. Les musiciens chauffent la salle, avant l'apparition de Toni, en robe à paillettes. La température monte d'un cran des les premières notes de "Memphis Made". C'est le titre éponyme de son dernier album, enregistré avec la fine fleur des musiciens de Memphis, et sorti en septembre dernier. Il charpente le concert de ce soir, en proposant "Suburban Drive-In", "Roller Coaster Love", ou encore "I Got a Man". Mais elle instaure une vraie complicité avec le public, maniant la dérision et l'autodérision avec une efficacité très appréciée. Les hommages ne sont pas oubliés. Nous avons pu savourer une reprise très personnelle de "Why don't we do it in the Road", des Beatles, de "Bridge Over Troubled Water" de Simon and Garfunkel, "I Can't Turn You Loose" de Tina Turner, ou "Respect", version Aretha Franklin". Bien évidement, les performances vocales de Toni Green ont sublimé toutes ces chansons. Un grand moment de blues et de soul s'est déroulé sous nos yeux, et a enchanté nos oreilles. Si vous l'avez manqué, vous aurez une chance de vous rattraper le 10 juin au Festival "Ca Sonne à la Porte" à Grossœuvre (27), le 8 juillet au festival Jazz à Couches (71), ou le 28 juillet au Andernos Jazz Festival (33). Merci à Sophie Louvet pour l’Accréditation Photos.
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